“Je n’ai pas l’habitude de parler de ma vie personnelle encore moins via un témoignage spontané mais si je veux bien en parler maintenant, c’est pour aider des jeunes mamans qui vivront la même chose que moi et qui pourront trouver dans ce que j’écris, un probable réconfort.
Dans mon entourage, chaque maman (mère, grand mère, tantes, cousines…) , a allaité son enfant. Un acte naturel, simple, normal. Je pensais que j’allais pouvoir accomplir cet acte vital, primordial pour nourrir mon fils en tissant des liens, une complicité entre mon petit amour et moi, ce qui, je pensais, aurait été notre bulle de bonheur.
Sauf que… Mes tetons ne sont pas fait pour simplifier l’ allaitement. Quand mon fils est né, j’ai pu le nourrir avec difficultés les 3 premiers jours. Suite aux montées de lait, il a été trop difficile pour mon petit bonhomme de prendre mon sein. Il pleurait, je ne comprenais pas, il avait juste faim. J’étais certaine de pouvoir accomplir cet acte simplement. Tellement que je n’avais pas prévu de lait en poudre…
J’ai du cesser d’allaiter mon fils au bout de 4 jours mais je continuais de tirer mon lait pour lui donner au biberon. J’étais une vache à lait… Je me sentais inutile, une sorte de sous mère qui n’assurait pas, qui n’accomplissait pas sa fonction principale à savoir nourrir son enfant.
J’ai toujours regretté de n’avoir pu allaiter mon fils de façon ordinaire. J’ai par la suite fais une dépression post partum et ce problème n’y était pas étranger.
Grâce à l’amour de mon mari, de ma famille et de mon enfant, j’ai réussi à surmonter cette dépression et me suis donnée pour mission d’être la meilleure maman possible.
Mon fils qui a maintenant 5 ans, est magnifique, intelligent, formidable et nous sommes très complices et ce malgré ce petit incident de parcours.
Si un jour j’ai un 2e enfant, je retenterai l’expérience et si ça ne fonctionne pas, tant pis. Je trouverai d’autres façons d’être une super maman.
Leave a reply
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.